Lorsque vous investissez via le dispositif Girardin industriel, vous réduisez votre impôt sur le revenu en contrepartie d’un investissement qui soutiendra une entreprise en outremer. En fonction du montant total de ce dernier, les opérations nécessiteront ou non l’agrément des autorités. L’agrément est requis pour des investissements de plus de 250 000 euros. Dans le cas échéant, on parle d’opération de plein droit.
Par ailleurs, notons que le dispositif Girardin expose à des risques conséquents, en raison de la possible requalification en cas de non-conformité par rapport aux conditions préalablement définies. Cependant, les opérations avec agrément sont plus sécurisées puisque les autorités l’auront déjà validé avant même leur mise en route. Vous pouvez donc privilégier ces dernières afin de garantir votre réduction d’impôt. Découvrez tout ce que vous devez connaître en ce qui concerne le girardin agrément avant d’y injecter votre argent et afin d’optimiser efficacement votre fiscalité.
Pour cela, rappelons que vous investirez dans l’acquisition d’un matériel ou d’un bien d’équipement qui sera utilisé par une entreprise en outremer dans le cadre de ses activités. Ces derniers peuvent être des engins lourds destinés à faire fonctionner une PME dans le secteur agricole, artisanal, industriel, ou encore dans le secteur des transports. Exemple : camion, grue, bétonnière, etc.
C’est le monteur Girardin qui se charge d’acquérir le matériel – qui doit être neuf – en tenant compte de plusieurs paramètres. Exemple : la nature de l’activité de l’entreprise, le prix d’achat et les garanties ainsi que la qualité du fournisseur. Notons que ce matériel doit être suffisamment « solide » pour être utilisé sur une période ferme de 5 ans – qui est la durée d’engagement imposée pour le Girardin industriel. Le monteur Girardin doit également prévoir sa relocation éventuelle en cas de défaillance de la PME exploitante et ce, afin d’assurer la continuité des opérations.
